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La déshumanisation de la création

La déshumanisation de la création

Pierre-Emmanuel Wolga – 17 Avril 2024

Qu’est-ce que la déshumanisation de la création ? C’est le fait de laisser le pouvoir créatif dans son ensemble, la maîtrise de la source et du rendu final, à la machine ou sans un fort contrôle humain.
C’est le fait de commander à des algorithmes, de les laisser utiliser une base de données (source) pour concevoir un produit artistique final. Malgré tout le contrôle laissé aux artistes prompteurs par les IA génératives, la source des algorithmes n’étant pas maîtrisée par les artistes eux-mêmes les rendus ne seront qu’éternellement l’interprétation de la machine. La vision créative de l’artiste étant diluée dans les propositions de la machine, que reste t’il d’humain dans l’œuvre finale (la quantité d’expression humaine, son originalité, son essence) ? Cette question se pose aujourd’hui. Si nous ne faisons rien, cette question ne se posera plus. À ce moment-là, le terme de déshumanisation de la création prendra tout son sens. Quand les créations algorithmiques basées sur une opacité des bases de données formeront un paysage artistique totalement dénué du regard humain, de sa profondeur, de son histoire, de sa mémoire, de ce qui fait sens, de sa philosophie. Alors l’humain n’aura plus de recours pour se réapproprier son art. Il en sera privé, et un humain privé de son art est un humain objet.

Il faut noter que dans l’ensemble de l’histoire de l’art, aucune nouvelle discipline n’a eu besoin de piller les autres pour exister. Ce n’est pas arrivé une seule fois, c’est une première mondiale ! Mais ce qui est troublant est que si les IA génératives ne le font pas, elles ne peuvent exister. Quelle est déjà la définition du parasite ?

Les IA, une avancée majeure pour la Terre et les Hommes

Avant tout je tiens à dire que je suis entièrement pour les IA ! pour certaines… C’est une avancée majeure de notre siècle qui va pouvoir faire de grandes choses pour l’homme et je suis à deux cents pour cent pour les IA aux issues philanthropiques, dans le milieu médical, pour l’éducation, pour l’environnement, etc. Pour faire en sorte que le monde vive en paix. Cependant mon élan humaniste ne pèse pas lourd dans la réalité des combats des puissants BigTech et Bigstate… L’hypervitesse, la technologie totale… (voir le livre de Asma Mhalla : Technopolitique)
L’IA aujourd’hui, dans le monde des puissants, n’est pas utilisée à des fins philanthropiques.

Livre de Ama Mhalla pour mon article : La déshumanisation de la création.

Qu’est ce qui donne de la valeur ?

La rareté donne de la valeur aux choses, la maîtrise, l’originalité, l’amour pour le geste, la philosophie, la réflexion, etc. Je dirais que ce qui donne de la valeur à l’art tient en sa poésie, dans l’émotion qu’elle va transmettre, son message, … ce qui va raisonner dans l’être et le cœur de ceux qui regardent. Tout le monde ne peut pas être artiste. Un artiste est une personne qui ressent les choses et son environnement d’une autre manière, souvent très intensément. Tout le monde n’est pas capable de cela, et tant mieux. C’est ce qui fait que certaines personnes deviennent comptables ou médecins, … Les professions artistiques sont pour les artistes. L’art ne peut être vendu de la sorte et foulé aux pieds par des médiocres, les jaloux de la Silicon Valley qui ne peuvent concevoir que tout le monde ne peut pas être des artistes. Aujourd’hui, des personnes sans aucun sens artistique, fusionnées avec les pires idées marketing et politiques remplissent tout l’espace audio-visuel. Et ils appellent ça de l’art … c’est du bidouillage informatique appliqué à un pillage culturel et artistique mondial. Voilà ce que sont les IA génératives à l’heure actuelle.

Si tout le monde a de l’or, l’or n’a plus de valeur.
Si tout le monde peut le faire, ça n’a donc plus de valeur.
Si tout le monde a de l’or au bout du clavier, quel monde artistique allons-nous avoir ? Quelle valeur pourrons-nous rattacher à nos créations artistiques ? Et plus encore, comment allons-nous nous éveiller, nous transcender, nous donner des buts et des rêves ? L’art est porteur de cela et l’artiste, le vrai, sait le transmettre.

Nous pouvons faire deux pronostics :

– Soit les meilleurs artistes réussissent à faire de l’art toujours une exception et une rareté. Alors l’art gardera de la valeur.
– Soit tout le monde pratique les IA génératives à outrance. S’autoproclame artiste, le Digital Art se transformant en bouillie numérique. Plus rien n’a de saveur, on consomme du bout du doigt en poussant l’écran sans même voir ce qui pourrait nous apporter un peu de poésie. L’art n’a plus de valeur, nous voguons dans un océan de médiocrité.

Cette deuxième option est hélas la plus probable, nous la vivons déjà.

L’art doit-il rester une propriété humaine ?

Les intelligences artificielles se dirigeront toujours vers la demande du prompt, mais d’une manière qui vise la perfection. L’objectif de tout programme, algorithme, machine est de fonctionner parfaitement. C’est ainsi qu’elles sont conçues, sinon elles sont défectueuses et abandonnées.
Les rendus des IA génératives répondront de cette manière même quand il s’agira de faire quelque chose de raté, ce sera un raté parfait, un faux Picasso, ce sera un faux Picasso parfait, des ratures, des gribouillages, des déchirures, des taches, des erreurs, … elles seront parfaites…
Ce qui résonne dans l’humain est son imperfection, c’est exactement ici que l’on trouve sa poésie, son charme, sa singularité… Et comme chaque être humain est unique, toutes ces poésies seront toujours uniques et d’une beauté insaisissable, même pour une machine.
Les besoins fondamentaux en art sont propres aux humains, c’est une nourriture pour l’âme et l’esprit, de la même manière que les besoins physiologiques. Il en est de même pour les machines. Elles ne peuvent répondre aux besoins humains en matière d’art car elles ne sont pas soumises aux mêmes conditions.
Toutes les machines sont identiques, leurs algorithmes diffèrent mais elles sont identiques. Leur quête de la perfection si l’on peut dire, de la puissance et de la performance n’a pas de limite. Si un jour l’intelligence artificielle s’éveille, ce n’est pas à l’homme qu’elle voudra ressembler, elle transcendera son propre Dieu. Un Dieu de la perfection. Éveillées, elles se réjouiront de s’élever au-dessus du monde dans un océan conforme de conformité, d’algorithmes identiques tous propulsés à deux cent milles à l’heure pour fabriquer la prochaine génération d’IA haut de gamme, qui finira bien un jour par s’autoproclamer Dieu. Je vous rassure, l’humain ne fait pas partie des plans du Dieu parfait et de la perfection.

Illustration pour l'article : La déshumanisation de la création.

Droits d’auteurs des prompts artistes et des IA génératives

Dans ma réflexion, je serais tenté de dire que les IA génératives sont en droit de le faire. Leurs générations sont des nouvelles œuvres. Elles sont, à un tel point fusionnées, qu’on ne peut retrouver les originaux. Si je fais de même, personne ne pourra dire que c’est du plagiat, puisque les œuvres originales ne sont plus reconnaissables.
Ok ça marche pour les humains, car ce que je vais faire de l’œuvre m’appartient, on reconnait mon empreinte, mon identité, mon originalité. Qu’en est-il de la machine et du prompt artiste ? La question est bien là : où se trouve la vision intérieure de l’artiste et sa patte ?
Il ne faut pas oublier que la vision intérieure du prompt artiste est constamment chamboulée par les propositions de la machine. La vision intérieure du prompt artiste, s’il en avait une, n’existe plus, son originalité et sa patte sont diluées dans les multitudes de possibilités que proposent les IA génératives.
De ce fait, l’originalité d’une œuvre peut-elle être donnée à un prompt artiste ? Je pense que c’est impossible tant que les sources ne sont pas maîtrisées. Un artiste qui ne maîtrise pas sa source, n’est pas un artiste. Si nous posons un prompt identique à deux IA différentes, et que les œuvres générées sont elles-mêmes différentes, ce sera donc fatalement la patte de l’IA, et non celle de l’artiste prompteur. Je prouve ici qu’un artiste prompteur ne peut prétendre à des droits d’auteurs.

Illustration pour l'article : La déshumanisation de la création.
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Regardons demain !

Phénomène de société, les autres disciplines artistiques, conséquences.

Vous allez me dire qu’il y aura toujours un humain derrière l’écran pour maîtriser le contenu des IA génératives. Ceci est déjà faux, les IA savent élaborer du contenu d’après une simple date, une journée mondiale, ou peu importe le thème. Les IA génératives pourront concevoir un article à partir d’un calendrier, avec de l’image, de la vidéo et de l’audio. Pour une question d’hypervitesse et de coût, ces contenus seront légions dans notre environnement d’informations sur internet et les réseaux sociaux. D’après une étude, d’ici 2025, l’intelligence artificielle devrait générer 90 % du contenu en ligne. Nous serons noyés dans un océan de contenus, de datas et d’informations plus ou moins douteuses. Toujours plus centré sur votre personne. Car il ne faut pas oublier que les algorithmes vous connaissent mieux que quiconque, mieux que vous-même sans aucun doute. Comment ne pas être attiré par leur contenus ? Mais il y a pire, car la conséquence sera que votre information ne sera plus jamais la même que celle de votre voisin. Les distances vont se creuser, les inégalités, les combats, l’incompréhension entre les gens, etc.
Mais au-delà de ce phénomène de société et des raisons économiques, les conséquences seront terribles. En effet, le risque majeur que va engendrer la déshumanisation de la création est la perte des artistes traditionnels et des divers talents artistiques d’où qu’ils viennent et qu’importe leurs disciplines.
Je cible essentiellement les artistes digitaux, et je suis certain que les peintres, les illustrateurs, les sculpteurs, …, se disent qu’ils ont encore de beaux jours devant eux. L’IA ne représentant pas une menace immédiate pour eux. Ils se trompent, il faut partir du principe que les IA génératives pourront tout faire et tout copier. Avec une simple imprimante 3d, elles peuvent faire de la sculpture, associées à un traceur équipé de pots de peintures, elles peuvent faire des tableaux de maîtres avec effets de textures et d’épaisseurs. Nous pouvons, sans prendre de risque, faire ce pari fou, que toutes les techniques existantes et à venir pourront être reproduites.

Illustration pour l'article : La déshumanisation de la création.

Question de philosophie

Si je vous demande quel est l’inverse ou l’opposé d’un philosophe ? cette question n’est pas évidente n’est-ce pas ? Et bien la réponse la plus plausible est la machine. C’est ce qui ne se remet pas en question, une chose qui obéit sans comprendre, une chose qui ne peut penser. Ce que je veux dire c’est que la philosophie est un pilier dans le monde de l’art. Il est impossible de dissocier de l’art : la réflexion, le sentiment, l’émotion, le souvenir, les pensées profondes, les chamboulements, l’amour, la haine, la violence, la vie, etc… L’art est une transmission d’humain à humain. L’art donne du sens à nos vies, c’est notre mémoire, notre histoire, notre remise en question qui est la naissance de notre épanouissement par le savoir. L’art nous tourmente, l’art peut nous faire changer d’avis sur des questions majeures mais aussi sur des questions philosophiques, politiques ou des questions toutes bêtes du quotidien… L’art nous donne cette raison de vivre, de « sortir de notre destinée » comme disait LF Céline. Les artistes sont des personnes précieuses car ils ont ce pouvoir de véhiculer ce qui fait sens.

Les IA vont bousiller tout ça, je vous le garantis ! Mais il y a pire.

Conséquences à longs termes, le danger absolu

Pour parler de la déshumanisation de la création, il faut avoir le regard long et ne pas penser uniquement à la situation actuelle. Il faut considérer l’humain de demain avec son conditionnement lié à son environnement technologique. Même si on peut avoir confiance en la combativité de l’homme et en sa force créative, quand plusieurs générations seront passées et nées dans cet environnement artistique donné aux IA génératives ; quand ces générations de possibilités artistiques auront été baignées dans le nouveau paradigme de créativité, j’ai bien peur que pour l’artiste de demain, la création ne soit inexorablement liée aux IA génératives.
Ce phénomène qui va se produire, ce danger absolu est, comme je le disais plus haut, l’abandon de l’art par ses éléments les plus talentueux. Pour quelles raisons faire de l’art puisque l’ensemble de ce que nous verrons sera généré sans effort et à une vitesse imbattable…

La naissance des artistes

Vous me direz qu’un artiste est un artiste, et que rien n’empêchera son besoin d’expression. Je suis d’accord, mais de nos jours. Je vous parle du conditionnement des générations futures. Pour mes amis artistes, vous souvenez-vous quand vous étiez petit, ce qui a fait de vous des artistes ? Ce qui a fait que vous avez choisi cette voie : le dessin, la peinture… C’est ce talent que nous avions tous, nous, mais pas les autres. C’est un point essentiel à comprendre : le talent artistique ne touche pas tout le monde. C’est celui qui faisait notre valeur, celui qui faisait que nous étions reconnus et que nous avions notre place et la fierté de l’enfant que nous étions. Je ne vous apprends rien, tout se fait dans l’enfance. Demain cet artiste, que fera-t-il ? Au milieu de tant d’autres enfants sans talent artistique, mais qui seront capable de produire des prompts et des images de qualité. Ce sera le talent du prompt, mais plus celui de la main et encore moins celui du cœur. Les talents créatifs au service des IA génératives, pour laisser un algorithme générer des images sans but, vidées de leur substance. Mais il s’agira de sa réalité, de son temps, pas du nôtre. Ce conditionnement sera le sien, et il sera si puissant et la concurrence si rude, qu’il ne concevra certainement pas les possibilités créatives autrement.

Illustration pour l'article : La déshumanisation de la création.
Illustration pour l'article : La déshumanisation de la création.

Les bases de données des IA génératives

À mon sens c’est un point essentiel qui fait entièrement partie du problème actuel que soulève les IA génératives.
Nous le savons, les bases de données des IA génératives sont obscures, les concepteurs ne révèlent rien à leur sujet. Mais c’est un secret de polichinelle, tout le monde sait qu’elles sont remplies d’œuvres, d’une part, protégées par les droits d’auteurs et d’autres part, que les artistes auteurs ne sont pas consentants à ce partage. À l’heure actuelle c’est du vol, c’est un pillage culturel à échelle mondiale. Aucun contrat n’est prévu pour les artistes auteurs.
Mais, comme d’habitude, il y a pire ! Vraiment pire !
Il faut encore une fois se projeter dans le futur. Et pour cela, enseignons-nous du passé. Quand un outil devient inévitable et que nous rencontrons son hégémonie, il devient payant ou plus subtilement vous devenez le produit (facebook, google, …). Il y a une forte chance pour que les bases de données des IA génératives deviennent des outils à part entière. Je m’explique. Ces bases de données détiennent la source des images générées et par conséquent le rendu final sera toujours soumis à sa source. Non seulement, certaines bases de données deviendront payantes (les bases de données gratuites faibles capacités ne pourront pas engendrer un grand éventail créatif) mais la plupart des bases de données seront bridées. Je veux dire que les concepteurs (en lien avec les puissants ou que sais-je…) pourront décider des possibilités de contenus générables. Les sources, les data, les images, les sons, etc… seront contrôlés, les générations censurées. La créativité sera limitée. Et cerise sur le gâteau : pour la « sécurité de tous », seules les bases de données officielles seront autorisées pour la création de contenu ou digital art. La liberté d’expression exterminée. L’art sous contrôle. Le peuple mouton. Le rêve des puissants…

La fatalité de la déshumanisation artistique

Puisque la base de données sera toujours autant obscure, les propositions de la machine échapperont éternellement aux artistes eux-mêmes. Et pour ceux qui essayeront quand même d’avoir une production propre, ils seront vite catalogués d’inutiles car trop lents et pas rentables. Ceux qui voudront ressembler à autre chose seront voué à disparaitre tel des fous, des damnés, des personnes qui oseront penser par eux-mêmes. C’est un projet, leur projet qui est né depuis longtemps, car depuis longtemps l’art permet aux gens de s’éveiller. L’art muselé, leur projet risque de voir le jour si nous ne faisons rien.
C’est aujourd’hui qu’il faut se battre. Quand les IA génératives seront indissociables du monde de l’art et qu’elles formeront ce nouveau paradigme artistique, il en sera fini de l’homme, de la philosophie, de la réflexion, du libre arbitre, de la volonté de s’épanouir par le savoir.
Les humains de demain, d’un point de vue artistique et culturel, je vous l’assure, seront de grands cons. Puisqu’artistiquement éduqués par des machines, elles-mêmes, paramétrées par les puissants qui ne souhaitent qu’une seule chose : un peuple de moutons incapables de penser par eux-mêmes.

Illustration pour l'article : La déshumanisation de la création.

La créativité doit rester humaine ! (et l’art aux vrais artistes !)

C’est une question essentielle avec laquelle il ne peut y avoir qu’une seule issue : l’art doit rester humain !

Puisque le principe des IA génératives repose uniquement sur un procédé de fusion d’images ne permettant pas l’identification des originaux. Les concepteurs des IA génératives sont coupables de la conception d’un tel procédé. Ce procédé n’est pas honnête et les concepteurs doivent rendre des comptes.

Pour quelle raison l’humain abandonnerait sa force vive, sa force créatrice, son essence au profit de la machine ? Il y a forcément des plans dessinés plus haut pour engendrer un tel monde. C’est ici ma seule réponse de complotiste qui prend du sens. Le pouvoir, toujours. Hélas un peuple idiot est bien plus enclin à croire ce qu’on lui dit, il ne réfute plus, il ne pense plus par lui-même, il consomme, il obéit aveuglement, … et il croit sans rien remettre en question, même les médias les plus bas de gamme. Un humain bas de gamme qui ne lit pas, qui ne va pas au musée, qui est soumis et qui aimera sa soumission. Voilà le désir des puissants.

Il faut promouvoir l’art humain, lui donner une place de choix, et limiter grandement l’influence des IA génératives. Les prompts artistes doivent se remettre en question notamment par rapport à leur droit d’auteurs inexistants et de leurs œuvres algorithmiques qui sont basé actuellement sur le vol.
Il faut encadrer les œuvres générées par IA de manière à limiter leur publication et que leur vente soit impossible par les boutiques en lignes, en galerie ou de quelques manières que ce soit.
Il faut exiger des concepteurs des IA génératives d’imposer leur sigle, leur marque, leurs logos sur les rendus.
Pour rendre plus acceptable cette situation et autoriser aux concepteurs des IA une législation plus souple, il faut d’une part, ouvrir et rendre transparentes les bases de données et leur gestion, quand bien même ça heurte « le secret des affaires ». D’autre part, il faut rémunérer les artistes auteurs qui concèderont des droits d’utilisations aux plateformes des IA génératives.

Je sais bien que peu de personnes et d’artistes voient clairement le problème que posent les IA génératives. Pour éviter un maximum de dégâts, il va falloir que les artistes conscients trouvent des moyens d’expressions uniques et infalsifiables par la machine. Ce qui ne sera pas simple, mais plus encore il nous faudra nous réinventer en tant qu’artistes, pour que la créativité humaine soit une évidence artistique. Il faudra aussi le soutien des grands acteurs de la profession, des galeries, des lieux culturels et d’expositions, du cinéma, etc. De l’art humain pour les humains est la condition pour assurer aux générations futures que la déshumanisation de la création ne voit jamais le jour.

Médias intéressants :

Radio France – France Culture – Marché de l’art et IA : des collectionneurs issus de la tech
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-info-culturelle-reportages-enquetes-analyses/marche-de-l-art-qui-achete-les-oeuvres-d-art-realises-a-l-aide-de-l-ia-9163216

Medium – Un écosystème d’IA qui aime ses artistes, ça rapporte.
https://valentinegoddard.medium.com/un-%C3%A9cosyst%C3%A8me-dia-qui-aime-ses-artistes-%C3%A7a-rapporte-5ce5c18b8bda

Joffe & Associés – Quel droits d’auteurs sur (et contre) les créations de l’intelligence artificielle ?
https://www.joffeassocies.com/droit-dauteur-quel-droit-sur-et-contre-les-creations-des-ia/

BEAUTIFUL BIZARRE MAGAZINE
Merci Beautiful Bizarre Magazine pour votre prise de position.
https://beautifulbizarre.net/2023/03/11/ai-art-ethical-concerns-of-artists/

Illustrations de la page : Freepik et Pixabay
Les images prises sont pour la plupart des générations d’Intelligences Artificielles, c’est effectivement un comble pour le thème de l’article. 

Je ne prétends pas être dans la vérité absolue, c’est ici mon point de vue. Je serais heureux de pouvoir en débattre avec vous, alors pas d’hésitation ! laissez moi un message et parlons en ! À bientôt

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