les corps, les esprits, ce qui reste avant, après,
Ce à quoi il fallait penser, ressembler,
Les transactions du néant,
Des corps vides figés dans leur conditionnement,
Des figures en interprétation libre.

Les visages se sont effacés les uns dans les autres, tous les masques se confondent, les identités, les caractères, les volontés, les envies, les désespoirs… La désillusion…

On marchande avec les autres, ceux qui nous ressemble, les fous, les damnées, les vrais habitants de la terre.

Celui qui est en voyage mais qui n’arrive jamais, d’où vient il, le sait-il seulement ? Il n’y pas de but quand on ère, on espère la lumière, et quand on la voie, enfin, elle se noie, elle se dilue et glisse entre nos doigts à la manière de petites araignées vénéneuses…
On marchande avec les autres, avec ceux qui nous ressembles, on négocie nos âmes, nos esprits.

Portrait déshumanisé, l’intelligence artificielle n’a pas eu mot à dire ! Pas besoin, nous voyons très bien nos reflets, même quand je suis perdu, quand je regarde dans le fond, j’aperçois cette lumière, ce regard, il peut me donner de l’espoir, parfois, j’observe souvent, je questionne rarement, je suis la plupart du temps désemparé, mais je me bats, avec une folle ardeur, pour sauver ce qui peut l’être avant la fin, avant que les êtres intelligents mettent un terme à l’existence, la fin de l’autre, de son frère, de sa sœur, de sa mère, de son père, ses enfants… pour quelques billets de dollars, pour quelques minutes télévisés, pour l’orgueil et la vanité.

Avec des variants fantomatiques… La transaction des esprits, car nous les retrouverons, car jamais ils auront de repos, nous les traquerons jusque dans l’au-delà, nous les poursuivrons, nous les mangerons par l’esprit pour qu’à l’infini ils périssent dans un murmure de souffrance.
La vie après la mort, c’est cela. Ce que tu as fait de mal revient ver toi, et te dévore. Sois tu deviens lumière, soit c’est l’enfer.

Nous sommes à leur traque, nous les trouverons. Nous sommes les esprits vengeurs. Nous faisons des transactions d’esprit, les transactions de l’au-delà ne se monnaye pas en or ou en pouvoir, on se nourrit des esprits pourris, c’est notre nourriture. On les traque, on les trouve, on les dévore. Et durant tout ce temps, ils auront peur et ils auront raison d’avoir peur.

Toi qui fais tant de mal, tu vas rêver de moi ! Oui de moi ! Car je vais te trouver, jamais tu n’échapperas à ton destin post mortem.
C’est la mission de l’ange déchu, te souviens tu ? c’était un ange de lumière, crois tu que s’il garde les enfers, c’est pour faire joli ? il n’a qu’une mission : veillez au garde-manger, que croyais tu ?

Tu échappes à la justice des hommes car ils sont faibles, tu n’es rien là-haut, que crois-tu ? que tu vas l’emporter au paradis ? sérieusement ?

Inspiration : les Harpies
https://fr.wikipedia.org/wiki/Harpies